Dans les années 20, à Francfort, Ulrich Von Kleist, brillant pilote de chasse de l’armée, devient l’un des plus puissants industriels du pays. Dans une Allemagne en crise, l’idélogie nazie commence à faire tourner les têtes. Un certain Göring, son compagnon de guerre, souhaite le voir intégrer le nouveau parti d’Hitler…

Olivier BRAMANTI et Frédéric DEBOMY, Turquoise (Buchet Chastel, 2012)

Dans l’imaginaire collectif, la bande dessinée a tendance à être étiquetée comme étant réservée aux enfants et censée être comique. La bande dessinée n’a pourtant qu’un seul rôle qui la limite : celui de raconter une histoire. Pourquoi pas, alors, une histoire triste, et, qui plus est une histoire vraie ?

Lucius Modestus, architecte romain spécialisé dans la construction de thermes, est en manque d’inspiration et a bien du mal à se renouveler… jusqu’au jour où il se retrouve transporté dans le Japon de l’an 2000 ! Quand le monde du manga rencontre celui de la Rome antique, cela donne une série surprenante !

Vous souvenez-vous des éditions ROA? A l’époque, les BD s’appellaient des “illustrés tout en couleurs” que nos parents achetaient chez le marchand de journaux, ou par paquets de dix dans les grandes surfaces… Laurent Lefeuvre leur rend aujourd’hui hommage en publiant une anthologie de ces séries ! Sauf que… sauf que…

Vous avez revu Gladiator une quinzième fois, vous connaissez les scènes de 300 par cœur et décidément, Alix, c’est plus de votre âge ? Alors je vous conseille vivement L’expédition de Marazano et Frusin. On replonge avec appétit dans les grandes épopées, les découvertes de terres inconnues, les recherches de trésor et les combats héroïques.

“La mer engloutit la terre, le soleil s’obscurcit,
les étoiles luisantes changent de place dans le ciel,
les fumées volent, les flammes rugissent, le ciel s’embrase.

Gueule béante, celui qui entoure la Terre,
l’illustre serpent, écarte ses mâchoires terribles,
Empoisonnant le fils d’Odin, qui tuera le monstre ?”

C’est en tombant sur l’affiche du festival “Quai des bulles” de 2005 que j’ai découvert Jean-Pierre Gibrat. Difficile de ne pas être interpelé par ce dessin somptueux, représentant les remparts de Saint-Malo et une jeune femme au béret rouge. Faites comme moi : plongez vous dans ses albums… vous ne serez pas déçus !