SeulsJ’avoue au tout début que “Seuls“, cette série de Gazotti et Vehlmann, ne m’intéressait pas du tout. Scénario étrange, sans but..

Mais au fur et à mesure des tomes (hé oui, malgré tout j’ai continué à lire la série), j’ai accroché au fondement de la série : la mort. Et toute la philosophie que cela pose.

vietkieu1_1Dans “Quitter Saigon”, Clément Baloup nous transmet les témoignages de son père et son grand-père, des “Viets keus” , forcés de quitter leur terre natale par l’armée japonaise, américaine et française. Un récit fort et émouvant, admirablement mis en images.

PLOGOFFDelphine Le Lay et Alexis Horellou viennent de signer “Plogoff” chez Delcourt, une BD consacrée à la lutte contre la centrale nucléaire, un livre témoignage très documenté. Delphine Le Lay, née en 1979 à Quimper, a découvert les événements de Plogoff grâce aux récits qu’en faisait sa famille. “Nous habitions Douarnenez. Tout le monde suivait ça de très près” .

Un banal accident de camion va révéler la fabuleuse histoire de petits êtres qui vivent cachés du monde des hommes.

Heu… non, vous avez tout faux si vous pensiez à des lutins et autres farfadets. Il s’agit d’êtres humains qui se sont retrouvés une nuit, mesurant une vingtaine de centimètres.

Le mercredi matin pendant que ma fille s’exerce à la “salle des galipettes” (entends par là cours de gymnastique), j’erre dans un centre commercial  proche de son cours. Je déteste les centres commerciaux, vraiment, mais les mercredis matins ont la désagréable habitude d’être pluvieux, ben oui je vis pas du tout à Avignon, et force est d’admettre que le bon sens m’appelle vers le confort au moins sec du centre commercial où mon fils et moi traînons nos guêtres pendant 1 heure 1/4.

J’y prends un café. Je n’aime pas le café. Mais mes nuits toujours trop courtes ne me laissent pas d’autre option. J’ai toujours les mêmes voisins au café, deux petits vieux qui font des efforts pour ne pas avoir  l’air vieux et y’en a même un qui s’épile les sourcils, pas non plus en mode Priscilla folle du désert, mais la forme de ses sourcils lui donne un drôle d’air drôle. En face de moi il y a très souvent une vieille dame très élégante qui force un peu sur le léopard, mais c’est pas moi qui vais lui jeter la pierre, même si du coup je me suis fait la réflexion que quand même il y a un âge où le léopard vieillit mal et que globalement il devient peu flatteur, disons que du coup ça fait plus “Régine” que “Gwen Stefani”, si je ne m’abuse. Bref…

Puis je déambule entre le monoprix où à chaque fois je me pince pour ne pas m’acheter un énième vernis à ongle, et également entre la fnac, où je n’achète en général rien car j’ai un fond de militante un peu médiocre mais qui quand même met un point d’honneur à acheter ses livres chez le libraire. Bon et bien des fois cette militante va se faire  voir, cède et achète un bouquin à la Fnac. Et le mercredi d’il y a quelques 2 semaines, vlà ti pas que je tombe sur çà:

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VACADAB signifie “Vendeur d’Aspirateurs Chinois A Domicile avec Argumentaire en Béton” . C’est le nouveau métier d’Etienne, un jeune home d’une vingtaine d’années, qui débute dans sa carrière de commercial… Une critique du monde du travail impitoyable et de la société de consommation, racontée avec un humour mordant !