Ecrit par Bubu le 17 janvier 2014
Ce tome signé par Jean Dufaux (scénario) et Etienne Schréder (dessin) est la 22ème aventure de nos très British Philipp Mortimer, savant, inventeur de l’Espadon ; et de Francis Blake, officier au sein du MI5, au service secret de sa gracieuse Majesté.
« L’onde Septimus » se veut être la suite de « La Marque Jaune » , un épisode de Blake et Mortimer devenu un grand classique de la BD, créé par E.P. Jacobs en 1956.
La suite de la « Marque Jaune »
Nous apprenions à la fin de l’épisode précédent que le personnage masqué sévissant sous l’identité de la « Marque Jaune » n’est autre que le colonel Olrik (ennemi juré des deux Héros), qui était manipulé par le professeur Septimus. Cette manipulation est l’aboutissement d’un ouvrage que Septimus a rédigé, il y a plusieurs années : « The Mega Wave » . Cette étude décrivait le contrôle du cerveau grâce à certaines ondes.
Cette nouvelle aventure démarre après la mort de Septimus. Un groupe d’individu veut faire revivre l’expérience de cette onde dans un but personnel. Dans le même temps, le professeur Mortimer poursuit ses recherches sur cette onde, dans le but d’en comprendre le fonctionnement.
Le colonel Olrik, durement toucher par l’expérience, est tombé dans la folie. Des images et des voix l’agressent sans cesse. Seul la drogue permet de l’apaiser temporairement.
Pour combler l’étrange, un sosie de Septimus se promène dans Londres. Tout irait pour le mieux, si ce sosie n’était pas vu à plusieurs endroits différents et qu’il ne semait pas la mort….
Ce dernier tome, créé par un nouveau duo, n’est pas franchement une réussite. Même si certains ingrédients qui font la force d’un scénario « à la Jacobs » sont présents (machination, phénomènes étranges, pouvoir, domination….), je n’ai pas eu l’impression au fil des pages de lire un Blake & Mortimer.
L’histoire de l’extra-terrestre qui se dévoile en milieu d’albums, et qui est lié à l’histoire globale, me laisse perplexe et sans grand intérêt. Dû surtout au manque profond d’une réelle histoire : bien construite et cohérente.
Une déception scénaristique comblée par un dessin sans trop de défaut de la part de Schréder.
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