Bienvenue chez Smitch

Ecrit par BennyB le 10 janvier 2025

Ce matin, le PDG de l’entreprise “Lambertin & Fils” est fier : il a rendez-vous avec le directeur de la multinationale américaine “Smitch International“. Il imagine déjà une collaboration entre les deux entreprises qui le propulsera vers les sommets… mais non ! Son interlocuteur est là uniquement pour racheter la compagnie ! Le PDG refuse, mais il change d’avis quand il voit le chèque…

Il essaie de cacher quelques temps ce rachat à ses employés, mais rien n’y fait, c’est trop visible ! Il va falloir s’adapter aux méthodes américaines ! Entre les brainstormings en visio qui ne fonctionnent jamais, le réaménagement des locaux en mode start-up, les nouveaux appareils high-tech dont personne ne connaît l’utilité et les employés qui manifestent, il y a du boulot !

Voilà une bonne surprise ! Ancien publicitaire reconverti en artiste satirique, Erik Tartrais s’attaque joyeusement au monde de l’entreprise et s’en donne à cœur joie.

Raconté du point de vue du patron pas très futé, voire complètement dépassé, ce rachat est l’occasion de nombreux gags absurdes et délirants. Les clins d’œil à la pop culture sont aussi fréquents (“Star Wars“, “Retour vers le futur“) pour notre plus grand plaisir.

Avec une mention spéciale pour pour ce gag récurrent qui représente l’entreprise comme une savane : les dactylos sont de frêles antilopes en voie d’extinction, le service financier est un troupeau d’éléphants, mais attention ! Voici que débarquent les hyènes : les commerciaux !

Ce sens de l’humour loufoque allié à une mise en scène maîtrisée s’avère vite irrésistible.

Si vous avez aimé “Zaï zaï zaï“, “Faut pas prendre les cons pour des gens” ou encore “Salade César“, foncez !

En bref

Un one-shot (gags)
Une BD de : Erik Tartrais
Édition : Fluide Glacial

Bio
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BennyB

Co-fondateur de la Loutre Masquée, il est né en 1743, un samedi. Son but dans la vie : rendre le monde meilleur, avec des sites internet à base de loutres. Et il trouve que Spirou a vachement plus la classe que Tintin, quand même.