Il m’en faut parfois très peu pour me convaincre d’acheter un bouquin, parfois si peu que s’en est désolant. Heureusement souvent comme ici ça s’avère du peu qui fut judicieux. Là j’ai été convaincue juste parce que j’ai ouvert une page et que le chat de l’auteur était “casse cojones” matinalement et miaulait des “Grouille, allez Grouille” à son maître enveloppé encore d’un sommeil délicieux vaincu par un affamé de chat, en bref j’ai ricané et du coup j’ai acheté. Oui il m’en faut peu je te dis.  Bon ok j’avais déjà entendu causer de  l’auteur et de son blog  qui faisait même partie de mes favoris dans mon ordi, mais voilà vu que j’ai une liste de favoris longue comme les amants de Lindsey Lohan, du coup je l’avais un peu relégué aux oubliettes, enfin bien m’en a pris de mettre la main sur cette BD. J’ai adoré.

 

Voici Julia, une toute petite trentaine, native de San Francisco et qui s’en va se chercher un autre destin à New York. On pourrait être dans une trame gnangnan à la Coyotte Girls (que l’on me brûle vivante de cet aveu d’impuissance, il fut un temps, lointain fort heureusement, où j’adorais ce film, shame on me à fond les gars), (tiens au passage je te colle du son bien collant comme le miel qui va te squatter le tympan toute la fin de journée) , mais je te  rassure ce n’est pas le cas, et donc au point mort de sa vie Julia a envie de changement et déménage tout en sachant pertinemment qu’elle va se ramasser.

Notre histoire se passe chez les pionniers du grand ouest à cette époque étrange où l’on construit les machines invariablement en bois cerclé de fer.” Un western spaghetti délirant, mêlant action, humour, folie poétique et du grand n’importe quoi… Séquence interview avec son auteur Guillaume Carreau, des éditions nantaises Vide Cocagne !