Ecrit par SquirrelGirl le 08 décembre 2017
Ghostopolis, ou comment survivre en territoire fantôme quand on est un être vivant 🙂
D’un côté, nous avons Garth, jeune adolescent atteint d’une maladie incurable (eh oui, c’est terrible).
De l’autre, nous avons Frank Gallows, chasseur (un peu maladroit) de fantômes.
A priori, rien qui ne relie ces deux personnages. Et pourtant, à la suite d’une erreur malencontreuse de Frank, Garth se retrouve projeté dans le monde de Ghostopolis, le monde des fantômes, le monde de l’au-delà, le monde des morts. Heureusement, pour s’en sortir, il va pouvoir compter sur l’aide d’un cheval mort, Côtelette, mais aussi… sur son grand-père !
Le but pour Garth : trouver une sortie vers le monde des vivants avant que le maître de ces lieux, le terrible Vaugner, ne mette la main sur lui. Car Garth, il faut le dire, possède des pouvoirs quelque peu surnaturels dans le monde de Ghostopolis ! Et ça, ça intéresse vraiment beaucoup Vaugner !
Pendant ce temps, dans le monde des vivants, Frank se fait sérieusement remonter les bretelles ! (Et il y a de quoi, on n’envoie pas impunément un être vivant, et qui plus est, un ado malade, en plein cœur de Ghostopolis !) Son chef décide de l’exclure de la mission de sauvetage, et va même au-delà (ha ha) : il le vire, purement et simplement. C’est toutefois sans compter sur le sens des responsabilités de Frank, qui décide de tout faire pour retrouver Garth par ses propres moyens. Pour cela, il va se tourner vers la charmante Claire… qui n’est rien d’autre qu’une fantôme !
Malgré le côté surréaliste de cette BD, il y a une dimension humaine très forte, très prégnante, dans ce récit. On le voit dans les relations entre les personnages, notamment à travers l’histoire de la famille de Garth. Garth va en apprendre davantage sur son grand-père, ce grand-père qu’il n’a pas vraiment connu à cause d’une dispute entre sa maman et lui. C’est donc ce côté humain qui m’a particulièrement touchée dans ce récit. Les personnages apprennent à se connaître et se remettre en question pour évoluer. Un beau récit plein d’espoir et de réflexion sur ce que nous sommes. Une vraie belle découverte que la Loutre vous recommande !
Nominé aux Eisner Awards 2011, dans la catégorie Meilleure BD pour les adolescents
En bref
One-shot
Scénario et dessin : Doug Tennapel
Traduction : Philippe Touboul
Éditeur : Milady
SquirrelGirl
Derniers articles parSquirrelGirl (voir tous)
- Café Budapest - 23 novembre 2018
- Lilly Sparrow contre l’apocalypse - 21 novembre 2018
- Harmony - 19 novembre 2018