Ecrit par Ccx le 15 novembre 2017
Un sénateur romain moisi-corrompu lance une course de chars pour prouver le bon entretien des routes romaines… alors que non, évidemment, les routes romaines ne sont pas en bon état, elles sont aussi trouées que les caisses de Rome qui se déversent dans ses poches !
En même temps, la crise du menhir amène Obélix à changer de métier : il se fait aurige et s’engage, avec Astérix pour copilote, dans cette course de chars, la Transitalique.
Obélix prend ainsi le premier rôle et le garde jusqu’à la fin de l’histoire, Astérix étant son faire-valoir : ça j’ai vraiment aimé. J’ai aimé aussi les noms des participants et les jeux de mots de Ferri : on les sent arriver, parfois de très loin, et quand ça tombe, quel régal !
Mais l’histoire est plutôt plate : l’équipage des méchants n’a pas de personnalité et se dégonfle comme une baudruche, les autres équipages sont parfois sympas (mes préférés : les Bretons !), mais il y a peu d’interaction entre eux, pas d’entraide, pas d’alliance, et des rebondissements mous comme des figues corses. Comble du pire : les Bretons boivent de l’eau chaude !!
L’album est néanmoins un très bon moment de lecture.
En bref
Série en cours, tome 37
Scénario : Jean-Yves Ferri
Dessin : Didier Conrad
Editeur : Albert René
Ccx
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