couv_bipolaire_grande– Dis Papa… et si on écrivait ensemble une BD qui raconte mon histoire ?

– Eh bien… pourquoi pas ? Oui, une BD sur ta bipolarité, c’est une bonne idée.

– Ah quand même, je me demandais si ça t’intéressait…

– Bien sûr que ça m’intéresse ! Écris un synopsis assez détaillé. Si besoin je le retravaillerai un peu et j’en parlerai à mon éditeur…

– Ça marche !

 

 

cassio2Rome, 145 après Jésus-Christ, dans la nuit.

Lucius Aurelius Cassio, dit Cassio, se réveille après avoir entendu un bruit. Une bande de pillards vient de pénétrer dans sa demeure, tuant gardes et esclaves au passage. Après avoir neutralisé Cassio et s’être emparés de ses richesses, les bandits repartent comme ils sont venus, laissant Cassio seul face à son destin… un destin qui va prendre la forme de quatre silhouettes masquées. Quatre silhouettes, toutes connues de Cassio. Quatre silhouettes qui, tour à tour, vont le frapper d’un coup de poignard mortel. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car Cassio va revenir… pour se venger !

 

 

« Je te l’avais prédit, Cassio. Il n’y a pas de justice. Pas d’honneur. Rien que des gens qui vivent et des gens qui meurent. »

couvTéléphone pour chiens, singe qui joue de la polka, chewing-gum à la patate qu’on peut faire frire pour lui donner un goût de frite… Le professeur Wilson est un inventeur. Mais ce n’est pas pour ça que le paye le colonel Moore. Non, lui, ce qu’il veut, ce sont des armes. Et ça tombe bien : le professeur Wilson a justement développé un virus qui ressuscite les morts ! (« Mais ce n’est pas très intéressant. ») Et c’est de là que part toute l’histoire.

couv

Première scène : Satoru Fujinuma, 28 ans, livreur de pizza et aspirant mangaka, entame sa tournée. Traversant la ville sur son scooter, il réfléchit à sa vie, à ses espoirs et ses désillusions. Ce jeune homme peu doué pour les relations sociales peine à trouver sa place. Alors qu’il est plongé dans ses pensées, un camion fou surgit et provoque un accident.

Fin de la première scène. Et on rembobine.

tourImaginez une tour. Au sommet de cette tour, une horloge dont la hauteur est celle d’un homme. Ses aiguilles tournent, minute après minute, et le temps s’écoule, inexorablement. Imaginez maintenant qu’une vieille dame soit attachée aux aiguilles. Et les aiguilles, imperturbables, continuent à tourner, l’emmenant lentement mais sûrement vers sa fin, une fin horrible. Car la vieille dame est retrouvée par la suite les os brisés. L’on dit que sa fille adoptive, Reiko, se serait déclarée coupable de ce meurtre, avant de se suicider.

Imaginez maintenant que cette tour renferme, dans son sous-sol, un trésor d’une valeur inestimable. Mais encore faut-il pouvoir l’atteindre, car le sous-sol est en fait un labyrinthe truffé de pièges plus mortels les uns que les autres. Et une ombre menaçante y rôde en permanence, prête à tuer tous ceux qui s’approcheraient un peu trop près…

Voilà, le décor est planté !